Perspectives : entre ambition, reconnaissance et défis à venir
L’essor des mousseux belges s’inscrit dans une dynamique européenne qui rebat les cartes du vin effervescent. En 2024, la Belgique atteint plus de 700 ha de vignes (source : Statbel), une surface qui a quadruplé en moins de vingt ans, et plus d’une centaine de producteurs s’essaient aux bulles selon différentes philosophies.
Mais l’aventure ne fait que commencer : la recherche de la meilleure adéquation cépage-terroir, les ambitions export (notamment vers les Pays-Bas et l’Allemagne), mais aussi le défi climatique (stress hydrique, nouvelles maladies) obligeront la filière à rester inventive. Déjà, certains domaines testent le Chenin ou le Gamay sur des micro-parcelles !
Enfin, la communauté des amateurs, de plus en plus active (groupes de dégustation, clubs, ateliers, salons), contribue à tisser un nouveau lien entre tradition et modernité, où qualité se conjugue avec sens de la découverte.
Le vin effervescent belge a trouvé sa voix : singulière, authentique, vibrante. Les prochaines années pourraient bien confirmer cette belle promesse… À suivre sans perdre une bulle !