Des défis climatiques persistants
Si le réchauffement climatique offre de nouvelles opportunités pour la viticulture wallonne, il apporte aussi son lot de défis. Les producteurs doivent s’adapter pour tirer parti des évolutions tout en limitant leurs impacts négatifs.
Le risque accru de gel printanier
Avec des printemps plus précoces, les bourgeons de vigne se développent dès le mois de mars ou avril. Or, une gelée tardive peut détruire ces jeunes pousses et fortement impacter la récolte. Bon nombre de domaines wallons ont dû installer des systèmes de lutte contre le gel, comme les bougies antigel ou les tours à vent, pour protéger leurs vignes.
Les épisodes de canicule
Ces dernières années, la Wallonie a connu plusieurs vagues de chaleur estivales, avec des températures dépassant les 35°C. Si la chaleur favorise la maturation, des excès peuvent entraîner un stress hydrique et des raisins déséquilibrés (acidité trop basse, alcool trop élevé). Ici encore, les viticulteurs doivent adapter leurs pratiques en fonction des millésimes, en privilégiant par exemple les sols capables de retenir l’eau ou en pratiquant un ombrage des grappes.
Des événements climatiques extrêmes
Enfin, l’intensification de certains phénomènes, comme les orages violents ou la grêle, reste un souci majeur. En juillet 2021, les inondations dramatiques qui ont touché la Wallonie ont également eu des répercussions sur certains vignobles, montrant à quel point l’activité viticole est vulnérable face à ces événements extrêmes.